Les assaisonnements tex-mex ou mexicains

Il n’y a pratiquement pas de différence entre les assaisonnements tex-mex et les assaisonnements mexicains, aujourd’hui. On se rappellera que les États du Sud-Ouest des États-Unis appartenaient jadis au Mexique, puis à l’Espagne, avant la révolution mexicaine. Une partie importante de ces États a donc une population d’origine mexicaine. La cuisine du nord du Mexique ressemble énormément à celle de ces états américains, en particulier au Texas, d’où le nom de Tex-Mex pour cette culture culinaire. En plus des aliments fondateurs du Mexique comme la farine de maïs, les courges et les haricots rouges, exactement comme les fondements de la culture iroquoïenne du Québec, il faut ajouter plein d’autres aliments goûteux que les Espagnols ont diffusé partout dans le monde comme les piments et les poivrons, les avocats, le chocolat, la vanille, le chia, l’amarante, etc. Quand on parle d’assaisonnements tex-mex, cependant, on doit comprendre le sel, le poivre, la poudre d’ail, la poudre d’oignon, le paprika, le chili fort, le cumin, l’origan ou l’épazote de même que le rocou. Ces épices s’utilisent dans les ragouts, sur les grillades, dans les frijoles (fèves rouges semblables à nos fèves au lard). Ces assaisonnements sont entrés au Québec, au début des années 1960, lorsque les Québécois ont commencé à voyager au Mexique, en hiver, pour aller chercher un peu de soleil.