Les accompagnements de biscuits neutres

Les biscuits sont nés de la nécessité. Assez rapidement dans l'histoire, on découvrit le rouleau à pâte qui permettait de l'abaisser en une mince couche pour en accélérer la cuisson. Au Ve siècle avant Jésus-Christ, les Grecs auraient constaté qu'un biscuit qu'on cuit plus d'une fois se conserve infiniment plus longtemps. On apportait donc des biscuits pour nourrir les marins ou les soldats qui partaient pour de longs séjours en mer ou en campagne militaire. Les Romains ont emprunté le biscuit aux Grecs qui l'ont apporté dans le sud de la Gaule, au IIIe siècle avant J.C.. Les Français l'ont largement adopté pour les mêmes raisons que les Grecs et les Romains. Assez rapidement, comme le biscuit était surtout utilisé en mer, on l'a appelé le biscuit matelot. Les Britanniques, de leur côté, l'appelaient Hard Tack, en faisant allusion à sa dureté. Nos archives révèlent son utilisation fréquente par les missionnaires, les coureurs des bois, les autochtones et les bucherons. 

La pâte rudimentaire qu'on abaissait au rouleau était composée de farine, de sel et d'eau, qu'on piquait avec un clou pour que le biscuit soit encore plus sec, puis on le faisait cuire au moins 2 fois, d'ou le terme de bis - cuit. Les biscuits soda et les biscuits au thésont les descendants directs de ce biscuit originel. Au XIXe siècle, on s’est mis à ajouter de la purée de pommes de terre à la farine de blé parce que cette dernière devenait de plus en plus rare et dispendieuse. Le blé ne venait plus bien dans la plaine du Saint-Laurent à cause de l’appauvrissement des terres et d’un insecte qui ravageait les récoltes. Ces biscuits, souvent appelés galettes aux patates, servent d'accompagnement des soupes-repas ou des plats principaux.

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