Les olives vertes ou noires
Les olives font partie de notre patrimoine culinaire depuis l’installation des Français au Québec, en 1601, ou en Acadie, en 1604. Elles n’étaient cependant pas utilisées dans le quotidien, sinon dans le temps des Fêtes annuelles. On les sortait en amuse-bouche, avant le repas, en accompagnement d’un vin madérisé d’Espagne. Au début du XXe siècle, les olives étaient toujours servies avant le repas, mais, cette fois-ci, en accompagnement de cubes de fromage cheddar, de bâtons de cèleri et de radis, en été. On consommait uniquement des olives vertes entières ou farcies au piment rouge doux ou aux amandes. Les olives noires ont été amenées par les immigrants de l’Europe du Sud, après la 2ème Guerre Mondiale (1939-1945). Les Grecs, les Italiens et les Portugais nous ont initiés à ces petits bijoux d’ébène, en compagnie de leurs plats fétiches ou en amuse-bouche, en début de repas. Les Québécois voyageurs les ont demandées avec insistance de sorte qu’on en trouve, aujourd’hui, dans les grandes chaines de l’alimentation installées dans toutes les villes du Québec. On lira mon 5e volume, Histoire de la cuisine familiale du Québec, le monde à notre table : ses cuisines et ses produits, de la page 579 à 583, pour plus de détails.