Les noix de Grenoble

Nos ancêtres français aimaient beaucoup les noix qu’ils consommaient en fin de repas avec les petits fruits sauvages de saison ou les fruits séchés en compote, les jours de fête. Les archives révèlent qu’on trouvait des noix de Grenoble chez les marchands de Québec et de Montréal, dès 1657. Jusqu’en 1714, on les vendait 20 sous la livre. Lors des fêtes ou des grands évènements de la vie, on les enrobait même de sucre à la crème pour faire des pralines. En s’installant chez nous, les Britanniques apportèrent leurs recettes préférées aux noix comme les noix marinées dans le vinaigre de cidre, le ketchup aux noix et les confitures aux noix. Ils en mettaient aussi dans leurs biscuits, leurs gâteaux et toute la gamme de leurs pâtisseries du matin. Enfin, les Britanniques nous ont aussi légué les sandwichs aux noix et au fromage blanc, les sauces aux œufs durs, laitue et noix. Puis nos familles ont créé plusieurs recettes avec des noix, autant dans les farces pour légumes ou volailles que dans les salades comme la salade de pissenlits aux noix. On consultera mon 5 e volume pour plus de détails, Histoire de la cuisine familiale du Québec, Le monde à notre table ; ses cuisines et ses produits, de la page 690 à 692.