Les steaks de porc sur le barbecue

Les Celtes aimaient beaucoup les tranches de porc grillées, lors des grandes occasions. On se rappellera ici que le porc était un animal sacré pour eux, réservé aux grands événements et aux jours importants du calendrier celte. Leurs descendants québécois aiment toujours tout autant le porc qu’ils élèvent maintenant de façon industrielle, dans des conditions d’hygiène qui n’ont plus rien à voir avec les soues à cochons de nos grands-parents. La mode des barbecues, utilisée presque quotidiennement pendant l’été, par nos contemporains, demande un peu de variété dans les grillades. Le porc prend du galon, à cet égard. Et il est, en plus, très abordable, chez nous. On l’aime avec des fruits, des légumes sucrés et des sirops locaux. Ce type d’association est tout à fait à l’aise, au Québec, avec les traditions autochtones qui associent les fruits ou les poissons aux petits fruits et aux racines sauvages un peu sucrées plutôt qu’aux salades vertes plus amères. De plus, dans les campagnes françaises qui nous ont envoyé la majorité de nos ancêtres, on pratiquait une cuisine encore accrochée au Moyen Âge qui utilisait le sucre comme une épice et non comme une partie du repas. Manger du porc sucré n’est donc pas une nouvelle mode, mais bien un usage qui remonte à l’Antiquité gréco-latine. Notre cuisine n’a-t-elle pas au moins 12 000 ans?