les steaks de cheval sur le barbecue

Cette recette vient de l’histoire des guerres européennes où les soldats à court de nourriture mangeaient leurs chevaux tombés au combat pour ne pas mourir. On en a même vu un exemple, sur les Plaines d’Abraham, toroposé par Montcalm. Les cuisiniers de la citadelle de Québec créèrent plusieurs recettes de cheval mais les soldats québécois refusèrent d’en manger. Cela a d’ailleurs toujours été le cas, au Québec, où le cheval abondait mais où l’on n’aurait jamais eu l’idée de le manger, même en temps de famine. C’était un tabou de manger un animal si proche de l’homme. On ne mange pas plus de chat ni de chien. Mais la consommation de cheval a toujours existé dans notre histoire culinaire, de façon larvée. Aujourd’hui, la plus grosse ferme d’abattage de cheval est située à Saint-Hyacinthe. Les Abattoirs Richelieu reçoivent leur cheval du Québec et des Provinces de l’Atlantique. Ils en exportent même en France et partout au Canada. On ne peut plus abattre de cheval pour la consommation humaine, aux États-Unis.