Les soupes de farine d'avoine

Cette soupe appartient aussi aux soupes anciennes du début de la colonie. Les jours maigres, on faisait cuire un légume de saison dans de l’eau salée. Puis, on mélangeait une farine de semaine, comme la farine d’avoine, avec de l’eau froide que l’on délayait ensuite avec le bouillon de la soupe. À d’autres occasions, on mélangeait la farine en question avec un gras fondu avant d’ajouter ce roux à la soupe pour l’épaissir. Ces deux méthodologies étaient utilisées autant à Québec qu’à Port-Royal où les colons français avaient émigré. Cette soupe était particulièrement nourrissante lorsqu'on mettait plus de farine pour rendre la soupe-repas consistante. Cette soupe était particulièrement bonne avec du poireau, du chou ou de l’oignon. Les immigrants écossais la faisaient aussi.