Les poudings en sac ou en potin
Ces deux types de pouding sont nés en Angleterre, au XVIIIe siècle. On se rappellera d’abord que tous les poudings sont des descendants des fameux boudins normands. La cuisine normande évolua différemment en Angleterre qu’en France. Dans les deux endroits, on mélangeait du salé et du sucré dans les farces, composées de restes de viande, de pain, d’œufs, d’herbes et d’épices de même que de noix ou fruits séchés. La dent sucrée des Anglais fit en sorte que les boudins normands sont devenus des poudings sucrés, sans viande, comprenant davantage de féculent comme le riz, le pain ou la pâte à gâteau ou à galette. Mais on a finalement eu l’idée de grossir les contenants de la farce pour la cuire pendant des heures, à la vapeur ou dans l’eau bouillante. On a commencé à cuire les pâtes en question à l’intérieur d’une linge propre qu’on attachait lâchement au-dessus d’une marmite d’eau bouillante. Et par après on se fabriqua des poches de coton à pouding qu’on appela, chez-nous, des potins. Ce mot est une francisation de pudding enpoutine, puis en potin.