Les pâtés chinois au porc

J’ai déjà expliqué, sur ce site web, l’origine irlandaise des pâtés chinois québécois. Le plat serait né en Irlande, dans les familles de paysans dont la terre à blé avait été confisquée au profit des grands propriétaires anglais, puisque l’armée anglaise avait conquis l’Irlande, au nom de la couronne britannique. Comme les femmes faisaient, autrefois, des pâtés de viande et de légumes couvert de pâte à tarte comme partout en Europe, elles eurent l’idée, n’ayant plus de farine de blé, de remplacer la pâte à tarte par de la purée de pommes de terre. On passait généralement les restes de mouton bouilli, couverts des restes de légumes de la veille, et de purée de pommes de terre. On les appelait des shepherd’s pie parce que la viande cuite était celle de mouton, la plupart du temps, viande préférée des Irlandais. Une fois rendu au Québec, le pâté est passé dans les familles québécoises francophones qui n’aimaient pas du tout le mouton. C’est ainsi qu’est apparu le pâté chinois au porc qui était la viande préférée des francophones québécois. Lorsque les bouchers ont offert du porc haché, on a abandonné les restes de rôti de porc pour faire le pâté chinois par du porc haché qu’on faisait rôtir spécifiquement pour cette recette. Et l’on mettait comme légume, le légume de saison, les haricots verts ou jaunes en conserve, les petits pois ou le maïs en grain, comme dans le pâté chinois classique contemporain, fait avec du boeuf haché.