Les charcuteries et abats poêlés en plat principal

Le poêlage de ces aliments remontent à l’antiquité. Il appartient à toutes les cultures européennes et asiatiques qui ont connu l’âge de cuivre et l’âge de fer. La cuisson rapide sur un feu vif à l’aide d’une poêle à manche long a donc été apporté en Amérique par les Européens. Les Autochtones qui consommaient toujours les abats avant de consommer la viande elle-même adoptèrent rapidement ce mode de cuisson qu’ils avaient vu faire chez les chasseurs basques de baleine ou les pêcheurs français. C’est ainsi qu’on a pris l’habitude de manger le foie, les rognons, le ris de veau et la cervelle poêlés simplement au beurre ou à la graisse de lard salé ou d’oie. Les charcuteries d’origine franque comme le jambon salé et fumé, le bacon, le boudin blanc ou noir, les saucisses furent cuites ensuite de la même manière. Au temps de la Nouvelle-France, tout comme dans les années 1940, on faisait toujours cuire ces aliments de cette façon, après la période de boucherie, au mois de déembre.