La noix tendre de caryer

Les anciens Montréalais connaissaient bien le noyer tendre qui poussait bien sur l’ile de Montréal. Les biologistes l’appellent plutôt le caryer ovale (Carya ovata), aujourd’hui. Ses noix sont recherchées par les tamias et les écureuils qui s’en font de grandes provisions pour l’hiver. Dans la campagne montréalaise d’autrefois, lorsqu’on trouvait des pierres dans les champs, à l’occasion du hersage, on les ramassait et les mettait le long des clôtures où poussaient, entre autres, les noyers blancs ou à fruits doux. Les écureuils ramassaient les noix en question et les cachaient dans les tas de pierre. Les enfants des colons montréalais les trouvaient par hasard et s'en régalaient en collation. Ils les donnaient aussi à leur mère qui les servait dans des pâtisseries ou desserts du dimanche ou des fêtes religieuses. La noix tendre était aussi utilisée par les Iroquois et les Iroquoïens qui en faisaient une huile pour parfumer leur bouillie de maïs.